Marcel Azaïs – à 100 ans de sa mort 1924 – 2024

Cette année, nous célèbrons les 100 ans de la mort de Marcel Azaïs, viticulteur héraultais, écrivain, critique et militant de l’Action française. Ce site, consacré à son beau-frère Pierre Bécat, reviendra sur cette figure importante et méconnue.

Biographie de Marcel Azaïs, d’après André Bécat


La personnalité qui a le plus influencé et formé Pierre Bécat dans sa jeunesse est certainement Marcel Azaïs (7 mai 1888-12 septembre 1924), né d’une famille de propriétaires vignerons aisés, établis dans le pittoresque village de Pignan, près de Montpellier. Mobilisé le 2 août 1914, il avait combattu devant Verdun, en Artois, dans la Somme, en Champagne. Parti avec le grade de brigadier, il était lieutenant à la fin des hostilités. Il avait reçu la croix de Guerre et la Médaille de la bravoure Serbe. Il était devenu le beau-frère de Pierre Bécat, en épousant sa soeur Juliette. Collaborateur de diverses publications, critique musical à l’Action française, ses chroniques étaient une source inépuisable de richesses. Ses études rapides, tracées d’une plume alerte et pénétrante, ses critiques indépendantes, ses dons variés de penseur, poète, musicien, et d’orateur, lui permettaient d’aborder toutes sortes de sujets avec une aisance merveilleuse. 

Exemplaire des Essais critiques dirigés par Marcel Azaïs


C’était un royaliste et régionaliste ardent. Il était l’unique rédacteur d’une petite revue indépendante : Les essais critiques, où il abordait seul la politique française et étrangère, les livres, le théâtre et les concerts. Dans sa province, il faisait un bien inappréciable, sa belle voix chantante a été entendue un peu partout en Languedoc. Il est mort électrocuté, en essayant de faire fonctionner une pompe électrique dans sa cave après une journée de vendanges, dans sa 36e année. [Voir sa notice nécrologique rédigée par Pierre Bécat et sa correspondance avec Carlos de Lazerme].

D’après André Bécat.

One Reply to “Marcel Azaïs – à 100 ans de sa mort 1924 – 2024”

  1. Bonjour,
    Je cherche désespérément les critiques de Marcel Azaïs au sujet des œuvres de Pierre Benoit (à part celle du Lac Salé parue dans Le Chemin des Gardies). Particulièrement celle de Pour donc Carlos (1920) et des Suppliantes (1920). Peut-être y a-t-il eu aussi celles de La Chaussée des Géants (1922), de Mademoiselle de la Ferté (1923) et de La Châtelaine du Liban (1924)?
    Si vous avez des lumières à ce sujet, merci de me les indiquer.
    Bien cordialement

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