L’amitié entre Pierre Bécat et Jacques Renouvin évoquée dans « A l’aube de la Résistance », de François-Marin Fleutot

Le dernier livre de François-Marin Fleutot, « A l’aube de la Résistance. Automne 1940 : Ils ont dit « NON » les premiers », publié en octobre 2020 aux éditions du Cerf et consacré aux résistants de la première heure, revient de façon approfondie sur l’amitié entre Pierre Bécat et Jacques Renouvin, fondateur des groupes francs d’action directe dans la zone sud.

L’auteur, qui a mis à profit les contenus proposés sur le présent site, notamment le témoignage d’André Bécat à propos de Renouvin, a eu l’occasion de présenter récemment son livre [et d’évoquer brièvement Pierre Bécat] sur les ondes à l’antenne de Radio Courtoisie le 27 janvier 2021 au cours d’un « Libre Journal des débats » de Charles de Meyer : https://www.radiocourtoisie.fr/2021/01/27/libre-journal-des-debats-du-27-janvier-2021-les-premiers-resistants/


Réactions du duc de Lévis Mirepoix à la publication d’ « Henri V et les féodaux »

La publication du livre « Henri V et les féodaux », dont la genèse a été relatée par André Bécat, entraîna de nombreuses réactions tant le sujet en était polémique : il tendait notamment à attribuer une bonne partie de la responsabilité de l’échec de la restauration monarchique du comte de Chambord à l’attitude d’un groupe de ducs désireux de sauvegarder leurs intérêts personnels et dont l’action permit à la République de s’installer.

L’un des lecteurs les plus fidèles de Pierre Bécat, le duc Antoine de Lévis Mirepoix (1884-1981), lui fit d’élogieux commentaires dans trois lettres de 1977 conservées dans les archives Bécat. Nous vous laissons apprécier la graphie toute particulière de cet illustre homme de lettres, membre de l’Académie Française

Lettre du 10 juin 1977
Lettre du 30 juin 1977
Lettre de juillet 1977

« Plafonner les gains ». Un article de Pierre Bécat d’une brûlante actualité

Nous ignorons si cet article non daté, dont nous conservons le brouillon dans les archives Bécat, fut publié dans une revue. Son état d’aboutissement tend à faire pencher vers l’affirmative. Il nous pousse aussi à le publier aujourd’hui sur ce site.

Dans ce texte, Pierre Bécat analyse la différence fondamentale entre les inégalités de situation sous l’Ancien régime et celles dans la société capitaliste et étudie les solutions qu’une monarchie permettrait de mettre en place pour reconstituer une société juste. Écrit dans les années 1970 (il comporte une référence à Pierre Messmer semble-t-il en campagne, donc peut-être en vue des élections de 1974), il est cependant d’une brûlante actualité : ne dit-on pas qu’1 % des ménages les plus riches possèdent 31 % du patrimoine financier total des Français?


Lettres du comte de Paris à Pierre Bécat

Les archives Bécat conservent plusieurs lettres manuscrites du comte de Paris ou de ses secrétaires. Elle sont parfois très courtes et formelles, mais témoignent des liens privilégiés qui unissaient les deux hommes. En 1934, Pierre Bécat, s’étant éloigné de l’Action française, devient conférencier officiel du prince et se rend à de nombreuses reprises au Manoir d’Anjou en Belgique ou encore dans la propriété de Larache au Maroc.

Lettre de 1928
Carte de vœux du duc de Guise, père du comte de Paris, de 1927

Lettre de Félicien Maudet à Pierre Bécat expliquant son départ de l’Action française

Les années 1930 sont, au sein de l’Action française, l’époque d’âpres conflits de différentes natures, après la condamnation par le pape. Dans cette lettre, un proche ami de Pierré Bécat, Félicien Maudet (1902-1967), ancien secrétaire général des Etudiants d’Action française, explique les raisons qui l’ont poussé à quitter la ligue.

La bibliothèque des frères Maudet, tous deux militants royalistes, a été donnée en 2019 à l’Université de Perpignan par les descendants de la famille. On trouvera sur ce site des éléments biographiques sur ces frères : https://histoirelivre.hypotheses.org/tag/felicien-et-henri-maudet

Mme Bécat présidente du Groupe des Dames royalistes et d’Action française de Prades

Pierre Bécat et Gabrielle Rotgé s’étaient rencontrés dans les années 1920 dans les milieux d’Action française lors de tournées de Pierre Bécat en Roussillon. Gabrielle militait depuis son plus jeune âge dans le Groupe des jeunes filles royalistes de Prades.

Après son mariage, elle est nommée présidente du Groupe des Dames royalistes et d’Action française de Prades, comme nous l’apprend l’Action française du 29 décembre 1927.

En 1928, une lettre conservée dans les archives Bécat montre qu’elle obtenait des résultats intéressants dans sa région, dont la responsable du comité des dames d’Action française dans l’Hérault, Mme Picot-Lassus, la félicitait.