

Avocat, écrivain, poète, journaliste
André Bécat s’est rendu en excursions à Gigean, Cournonsec et Montpellier sur la trace de son père, et en souvenir de son enfance passée sur les terres viticoles de sa famille paternelle.
« Orri » sur les terres des Bécat dans la Gardiole
Pierre Bécat exerça la plus grande partie de sa carrière d’avocat au barreau de Paris. Son cabinet était situé au sein de son appartement d’habitation, au 4e du 22 boulevard de Charonne. C’est son bureau que montre cette intéressante photographie, datant des années 1930.
Jacqueline Talut-Rabreau (1906-1998) fut une amie de la famille Bécat, fille de Jeanne Rabreau-Capin. Elle fréquentait le château de Palmes (propriété des Bauby, cousins de Gabrielle Rotgé) en compagnie de la famille. Elle fut demoiselle d’honneur de la reine des Jeux Floraux (voir le site : https://www.institutdugrenat.com/2013/12/catalanes-en-costume-roussillonnais-cliche-jauzac/).
Les archives de Pierre Bécat conservent une pièce unique : les épreuves corrigées, visiblement à deux mains, d’un poème co-écrit par Pierre Bécat et Jeanne Rabeau-Capin (1874-1977), alias Jehanne. Cette dernière, issue d’une vieille famille de propriétaires terriens de Passa (domiciliés au domaine de Saint-Luc) s’est fait connaître durant le XXe siècle pour ses poèmes régionalistes. Elle participa aux Jeux Floraux et y fut primée. Sa fille, Jacqueline Talut-Rabreau (1906-1998) fut même demoiselle d’honneur de la reine des Jeux Floraux (voir le site : https://www.institutdugrenat.com/2013/12/catalanes-en-costume-roussillonnais-cliche-jauzac/).
La mère et la fille étaient très amies avec la famille Bécat, qu’elles fréquentaient assidûment. Elles se rendaient également, presque tous les ans, à la Pentecôte au domaine de Palmes, propriété en indivision des familles Rotgé/Bécat-Bauby-Jaubert.
On a vu par ailleurs les échanges entre Pierre Bécat et Carlos de Lazerme (1932). Bien avant, son beau-frère Marcel Azaïs était en correspondance avec Lazerme. Ce dernier s’était en effet abonné à la revue que dirigeait Azaïs (et dont il était le seul rédacteur!) Les Essais critiques.
Plusieurs lettres de M. Azaïs à Lazerme sont conservées dans le « Fonds Lazerme » des Archives départementales des Pyrénées-Orientales.
Dans la première lettre, il lui suggère de recruter de nouveaux abonnés. Par la suite, au cours de l’année 1920, les deux hommes semblent être devenus amis, puisque Lazerme va le voir à Paris. Il lui envoie même ses livres, qu’Azaïs s’empresse de lire et pour lesquels il déclare son intérêt. Il en parle dans sa revue. Cette correspondance se fait souvent sur papier à lettres de cette dernière.