En 1957, Michel Caire, ami de la famille Bécat, figure parmi les appelés du contingent qui combattent en Algérie. Les lettres sont alors souvent ouvertes et surveillées, mais il n’hésite pas à écrire, plutôt librement, ce qu’il ressent, notamment un quotidien angoissant, entouré de morts de camarades, et de forts ressentiments contre le gouvernement français… Cette lettre, lue par Pierre Bécat, le marqua profondément et le renforça dans ses sentiments contaires à la politique française de cette époque.