Ancien camarade de pension de Pierre Bécat à Béziers, Joseph Galinier était juriste comme lui, et il s’installa comme avoué dans le centre de Perpignan. Il possédait une belle villa près du square des Platanes. La première de ces deux lettres est une réaction à la publication de La légende du peuple roi, qui contient de nombreux commentaires ; la seconde est une lettre personnelle.
Personnalité distinguée du milieu royaliste roussillonnais, Antoine d’Estève de Bosch (1882-1948) était le fils d’Henri d’Estève de Bosch et de Suzanne Lazerme, importants propriétaires à Ille-sur-Tet. Lui-même docteur en droit, il avait épousé en 1908 Gabrielle du Lac. Cette carte de visite fut envoyée à Pierre Bécat à l’occasion des fiançailles de son fils aîné Antoine avec Marie-Amélie de Pinel de la Taule (mariage célébré en 1935).
Cette lettre d’Alban Castelbert n’est pas la seule conservée dans les archives de Pierre Bécat, loin de là. Ce secrétaire régional de l’Action française pour la 9e zone (comprenant Ariège, Aude, Aveyron, Gers, Haute-Garonne, Lot-et-Garonne, Tarn-et-Garonne et Pyrénées-Orientales) était très souvent en contact avec l’avocat dans le cadre des nombreuses activités politiques de ce dernier dans le Midi. Dans cette lettre, Castelbert évoque les problèmes spécifiques au Roussillon en 1932, notamment les articles de Joseph Ripouill dans le journal Le Roussillon qui donnèrent lieu à des dissensions au sein de l’Action française car, comme on le découvre ici, Maurras n’était pas totalement d’accord avec les vues qui y étaient exposées. Nous y reviendrons bientôt lorsque nous livrerons la correspondance avec Joseph Ripouill…